Bonjour à tous,
Je tiens à remercier tous ceux qui ont lu mon texte précédent (Le cœur vs la raison) car vous avez été en grand nombre. Je souhaite que mes réflexion puissent susciter des questionnements de votre côté et qu’on puisse grandir dans nos réflexions.
Ma situation n’a pas vraiment changée dernièrement. Je m’entraine tous les jours de la semaine en musculation et je travaille à la Toronto French School de plus en plus. J’ai passé depuis un certain temps l’étape douloureuse qu’est un retour en entrainement physique intense et je crois ne jamais avoir été aussi en forme. J’espère que je pourrai voir concrètement les résultats lorsque je vais recommencer à jouer dans le sable. Je commence tranquillement à avoir hâte de débuter les entrainements de volley-ball. J’ai hâte de voir le calendrier de la prochaine saison et d’avoir une idée des compétitions d’envergures à laquelle je vais pouvoir participer. Je suis de plus en plus convaincu que je ne veux pas jouer de tournoi OVA l’été prochain. L’atmosphère est déprimante, la température maussade et mes adversaires sont mes partenaires d’entrainements. Encore la, je n’ai pas mentionné les frais excessivement élevés de OVA pour pouvoir être membre et participer aux compétitions. Je cherche encore les avantages de la commandite de 10 000$ de RBC pour le circuit de volley-ball plage car ce n’est pas dans l’organisation ni dans les bourses que j’ai remarqué une différence. Bref, je veux jouer sur le circuit international l’été prochain.
Dans un tout autre ordre d’idée, j’ai présentement l’impression d’avoir un rôle complètement différent dans ma vie présentement. J’étais étudiants et me voilà en avant d’une classe à faire de la suppléance avec des élèves qui m’appelle « Monsieur Simon ». Je viens de vivre un été d’athlète à temps plein et me voici entraineur. On peut dire que c’est un renversement complet de la situation. Heureusement, pour la situation athlète/entraineur ce n’est que temporaire pour l’instant. Je tiens quand même à préciser que je vais continuer mon rôle d’entraineur et que je suis seulement excité à l’idée de me remettre aussi en mode athlète.
Il reste que je trouve cela très bizarre d’être un employé dans un établissement scolaire. Je crois que ce qui a augmenté ce sentiment c’est lorsque je me suis posé la question suivante : Est-ce que je ressemble plus aux élèves ou au autres enseignants?????? Je porte une casquette par en arrière, j’écoute de la musique avec des gros écouteurs et je suis loin de porter une chemise avec un pantalon propre. Dans la catégorie apparence, les élèves l’emportent! Par contre je vois très bien que je n’ai pas la même mentalité que les élèves. La notion de respect n’est pas complètement assimilée pour tous et leur compréhension des enjeux de la vie n’est qu’a peine entamée. J’ai une excellente anecdote pour vous expliquer le tout.
Un élève me demande si je connais la chanson « Alors on danse! » car il croyait que j’écoutais seulement de la musique francophone. Je lui réponds bien entendu que je connais la dite chanson et qu’elle est très bonne. Le jeune m’a répondu en toute simplicité : « Moi aussi je l’aime! Je l’ai sur mon ordi, mon portable, mon Ipad et sur mes 2 IPod »
Je ne crois pas que le jeune est conscient que ce n’est pas tout le monde qui peut se permettre d’avoir autant d’appareil électronique. Encore moins d’offrir tout ça à son jeune de 16 ans! Je ne crois pas non plus que cet élève est conscient que ses paroles peuvent même blesser certaines personnes. Je dirais donc que ma compréhension de la vie ressemble beaucoup plus à celle des enseignants.
Je me suis finalement demandé avec lequel des deux partis j’ai le plus de sujets de discussions en commun. C’est certain que je me vois aucunement discuté d’hypothèque ou de famille avec les autres enseignants dans le salon des employés. Je ne me vois pas non plus discuté avec les jeunes de ma situation de vie un peu incertaine présentement et de l’importance de profiter des opportunités qu’on a dans la vie. Je ne peux donc pas dire que je ne colle pas parfaitement à une des deux catégories et c’est bien comme ça. Si je peux garder mon côté jeune et rêveur d’étudiant et le jumelé à une sagesse supporter d’une grosse barbe je vais être comblé! De toute façon je me vois mal contredire le proverbe « l’habit ne fait pas le moine » car les proverbes ont toujours raison.
Pour conclure, je dois mentionner que c’est tellement drôle d’entendre des gens discuter en français et en anglais en même temps et de pas utiliser le bon accent pour le bon mot. La plupart du temps ça fait ma journée! Je vous laisse aussi imaginer quelqu’un qui se fâche en français sans sacrer, c’est presque bizarre! Je me doute aussi que mon français du Québec et mon anglais en progression doivent aussi être comiques de temps en temps.
Bon début d’automne à tous et interdit de déprimer!
Simon
Salut Sim!
RépondreSupprimerJe suis fier de toi de savoir que tu te prépares comme un pro pour ta prochaine saison extérieure qui s'annonce, comme depuis que tu as commencé il y a quelques étés, très excitante avec de nouveaux défis.
Je lisais ton texte et ça me plongeait dans mes souvenirs de ma première année d'enseignement, et que j'agissais en même temps comme adjoint au R/O Volleyball. La réflexion est nécessaire et je suis certain qu'elle habite tous ceux qui ont eu le sport comme passion.
Continu de travailler fort Sim et je ne t'ai pas oublié pour un morceau de linge du Paris-Volley...!
Vince